Arrêts au stand, 6 mésaventures qui se terminent bien !

La saison de F1 a repris ses droits le 26 mars dernier en Australie… 20 Grand Prix pour désigner un nouveau champion du monde dans un sport à hauts risques. A tout sport extrême son lot malheureux d’accidents mais aussi quelques anecdotes ou situations cocasses qui font sourire. Et c’est bien dans les paddocks, lors des ravitaillements, que les événements les plus surprenants arrivent.

Accrochez-vous à votre siège, départ au frein à main !

» Nigel Mansell, une marche arrière… et un drapeau noir

Septembre 1989 – Sur le circuit d’Estoril au Portugal, le Britannique Nigel Mansell n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.
En tête après 39 tours, un arrêt au stand s’impose pour un changement de pneumatique. Jusque-là tout va bien ! Oui, sauf que Mansell va trop loin et ne se positionne pas à l’emplacement attendu par son équipe. Qu’à cela ne tienne, Nigel enclenche la marche arrière pour se replacer au bon endroit. C’était sans compter sur le règlement qui interdit de reculer dans la voie des stands. Cette manœuvre lui vaudra un drapeau noir, synonyme de disqualification.
Pour autant Nigel, qui expliquera après la course ne pas avoir vu s’agiter ce fameux drapeau à cause du soleil, continuera pendant 3 tours de rouler et en voulant doubler Ayrton Senna l’enverra dans le décor. Résultat des courses, les 2 voitures sont explosées. Good job Nigel !


» Quand tu oublies que tu as changé d’écurie à l’intersaison !

Légère boulette de Lewis Hamilton sur le circuit de Malaisie en 2013. Tout juste recruté par Mercedes, le pilote britannique s’arrête au stand McLaren, son ancienne écurie pendant les 6 dernières années. Forcément l’équipe technique de McLaren a eu l’air un peu surprise… Alors on a même plus le droit d’aller dire bonjour à ses anciens collègues ?
Au micro de la BBC, Lewis se justifiera comme il peut :

Je ne sais pas ce qui s’est passé. Les deux équipes se ressemblent tellement… Je me suis arrêté dans ce stand pendant des années. C’est une erreur bête et, avec un peu de chance, je ne la referai pas. »

» Schumacher en feu

A ne pas confondre avec les paroles hautement philosophiques de Soprano « Je suis en feu » !
On parle ici du sens propre du terme lorsqu’au Grand Prix d’Autriche, en mai 2013, la Formule 1 de Michael Shcumacher s’enflamme certainement dû à des vapeurs d’essence.
On saura apprécier le sang froid de l’allemand qui ne bronche pas quand les flammes lui chatouillent la nuque et qui attend sagement que son mécanicien calme tout ça avec un extincteur.
Quelques secondes plus tard, Shumacher repartira comme si de rien n’était !


» Rend le tuyau Felipe !

Une mésaventure qui n’est pourtant pas rare de voir sur les circuits de F1, une monoplace avec le tuyau de carburant accroché derrière. C’est ce qui est justement arrivé à Felipe Massa, à Singapour, lors de son passage à la pompe en 2008.  Hors course le brésilien pour cette fois.

» Mécanicien, métier à risque

Son rôle est de soulever la monoplace à l’avant lors d’un ravitaillement ou d’un changement de pneumatique et de l’abaisser quand les nouveaux pneus ont été installés. Si la rapidité et le sang froid sont les qualités premières demandées aux mécaniciens de F1, il faut aussi savoir bien retomber…

Un exemple parmi tant d’autre avec Romain Grosjean qui arrive un peu trop vite et qui offre une belle frayeur à sa team lors du Grand Prix d’Espagne en percutant un membre de son staff.

Pas mieux pour le japonais Nakajima Kazuki qui s’est raté sur la pédale de frein lors du Grand Prix du Brésil en 2007. La jambe de son mécanicien s’en souvient encore…

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